toujours empressé, et auquel M. Hawkins, rassuré par les déclarations du capitaine, réserva bon accueil.
« Je vois que vous êtes en bonne santé, monsieur Hawkins…, lui dit Flig Balt.
— En bonne santé… je vous remercie… », répondît l’armateur.
Les trois matelots, Hobbes, Wickley et Burnes, qui naviguaient depuis plusieurs années sur le James-Cook, sans avoir donné aucun sujet de plainte, obtinrent les félicitations de M. Hawkins.
Quant à Jim, l’armateur l’embrassa sur les deux joues, et le jeune homme témoigna une grande joie de le revoir.
« J’ai d’excellentes nouvelles de ta mère, lui dit M. Hawkins, et elle espère bien que le capitaine est satisfait de toi…
— Entièrement, déclara M. Gibson.
— Je vous remercie, monsieur Hawkins, dit Jim, et vous me faites grand plaisir !
— Et moi ?… dit Nat Gibson en l’attirant, il n’y a rien pour moi ?…
— Oh, si ! monsieur Nat, répondit Jim, qui se jeta à son cou.
— Et quelle bonne mine tu as !… ajouta Nat. Si ta mère te voyait, elle serait contente, la brave femme !… Aussi, Jim, je ferai ta photographie avant de partir !…
— Bien ressemblante ?…
— Oui… si tu ne bouges pas…
« Je ne bougerai pas, monsieur Nat, je ne bougerai pas ! »
Il faut dire que M. Hawkins, après avoir parlé à Hobbes, Wickley et Burnes, de leurs familles, qui habitaient Hobart-Town, adressa quelques paroles à Vin Mod. Celui-ci se montra très sensible à cette attention. Il est vrai, l’armateur le connaissait moins que ses camarades, et c’était son premier voyage à bord du James-Cook.
Quant aux recrues, M. Hawkins se contenta de les saluer d’un simple bonjour.
Il y a lieu de l’avouer, d’ailleurs, leur vue ne fit pas sur lui