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à wellington.

instantanées au dernier degré de la perfection. Son appareil ne le quittait guère, et l’on peut imaginer s’il s’en était servi au cours de ce voyage : sites pittoresques, portraits d’indigènes, des clichés de toutes sortes.

Pendant son séjour à Wellington, il avait pris nombre de vues de la ville et des environs. M. Hawkins lui-même s’y intéressait. Souvent on les voyait partir tous les deux, leur bagage de photographes en bandoulière, et ils revenaient de ces excursions avec de nouvelles richesses pour leur collection.

Après avoir présenté le capitaine à M. Balfour, M. Hawkins rentra dans son bureau, où le suivirent M. Gibson et son fils. Et là, tout d’abord, on parla d’Hobart-Town. Les nouvelles ne manquaient pas, grâce aux services réguliers entre la Tasmanie et la Nouvelle-Zélande. La veille même était arrivée une lettre de Mrs Hawkins, et celles de Mrs Gibson attendaient depuis quelques jours le James-Cook à Wellington.

Le capitaine prit connaissance de sa correspondance. Tout le monde allait bien là-bas. Ces dames étaient en bonne santé. Il est vrai, l’absence leur semblait longue et leur espoir était qu’elle ne se prolongerait pas. Le voyage devait toucher à son terme.

« Oui, dit M. Hawkins, encore cinq ou six