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Page:Verne - Les Frères Kip (partie 1).djvu/90

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les frères kip.

que j’aurais fait ici à Wellington, si les circonstances l’avaient permis, et c’est ce que je ferai à Hobart-Town…

— Nous avons le loisir d’y songer, père ! observa Nat Gibson. Le brick restera bien quelques mois en désarmement, n’est-ce pas, monsieur Hawkins ? et nous passerons ce temps en famille jusqu’au jour où je reviendrai moi-même à Wellington.

— Tout cela s’arrangera, Nat », répondit l’armateur.

M. Hawkins, M. Gibson et son fils quittèrent le comptoir, descendirent sur le quai, hélèrent une des embarcations employées au service du port et se firent conduire à bord du brick.

Ce fut le maître d’équipage qui les reçut, toujours obséquieux, toujours empressé, et auquel M. Hawkins, rassuré par les déclarations du capitaine, réserva bon accueil.

« Je vois que vous êtes en bonne santé, monsieur Hawkins…, lui dit Flig Balt.

— En bonne santé… je vous remercie… », répondit l’armateur.

Les trois matelots, Hobbes, Wickley et Burnes, qui naviguaient depuis plusieurs années sur le James-Cook, sans avoir donné aucun sujet de plainte, obtinrent les félicitations de M. Hawkins.