venu le dicton gaélique : « Malheur à qui passe devant un cairn sans y déposer la pierre du dernier salut ! » Si les fils avaient conservé la foi de leurs pères, ces amas de pierres seraient maintenant des collines. En vérité, dans cette contrée, tout contribue à développer cette poésie naturelle innée au cœur des montagnards ! Il en est ainsi de tous les pays de montagne. L’imagination y est surexcitée par ces merveilles, et, si les Grecs eussent habité un pays de plaines, ils n’auraient jamais inventé la mythologie antique ! »
Pendant ces discours et bien d’autres, la voiture s’enfonçait dans les défilés d’une vallée étroite, qui eût été très propice aux ébats des brawnies familiers de la grande Meg Mérillies. Le petit lac d’Arklet fut laissé sur la gauche, et une