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LES NAVIGATEURS FRANÇAIS.


Indigènes de l’île de Pâques.


treize jours plus tard. Les Français y furent accueillis par les résidents anglais avec une courtoisie et une affabilité qui les surprirent et les charmèrent tout à la fois. Le 19, La Pérouse relâcha à Ténériffe.

« Les différentes observations de MM. de Fleurieu, Verdun et Borda ne laissent rien à désirer, dit-il, sur les îles de Madère, Salvages et Tenériffe. Aussi les nôtres n’ont-elles eu pour objet que la vérification de nos instruments… »

On voit par cette phrase que La Pérouse savait rendre justice aux travaux de ses devanciers. Ce ne sera pas la dernière fois que nous aurons à le constater.