vinces méridionales de l’empire, les steppes du Volga et les contrées qui longent
la mer Caspienne jusqu’au Caucase ; enfin il parcourut la Crimée dans tous
les sens. Il avait déjà vu une partie de ces pays une vingtaine d’années auparavant ;
il put y constater de profonds changements. S’il se plaint de l’exploitation
à outrance des forêts, Pallas est obligé de reconnaître qu’en bien des endroits
l’agriculture s’est développée, que des centres d’industrie et d’exploitation se
sont créés, en un mot que le pays marche dans la voie du progrès. Quant à la
Crimée, sa conquête est toute récente, et cependant on y reconnaît déjà des
améliorations sensibles. Que seront-elles dans quelques années !
Le bon Pallas, si enthousiaste de cette province, eut à subir, dans sa nouvelle