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divers incidents.

— Non, mon fils, mais le docteur Antékirtt connaissait ton père, il a été l’ami du comte Sandorf et du comte Zathmar, et c’est à ce titre qu’il s’est présenté chez moi.

— Mère, demanda Pierre Bathory, quelles preuves ce docteur vous a-t-il données qu’il ait été l’ami de mon père ?

— Aucune ! répondit Mme Bathory, qui ne voulait pas parler de l’envoi des cent mille florins, dont le docteur devait garder le secret vis-à-vis du jeune homme.

— Et si c’était quelque intrigant, quelque espion, quelque agent de l’Autriche ? reprit Pierre Bathory.

— Tu le jugeras, mon fils.

— Vous me conseillez donc d’aller le voir ?

— Oui, je te le conseille. Il ne faut pas négliger un homme qui veut reporter sur toi toute l’amitié qu’il a eue pour ton père.

— Mais qu’est-il venu faire à Raguse ? reprit Pierre. A-t-il donc des intérêts dans le pays ?

— Peut-être songe-t-il à s’en créer, répondit Mme Bathory. Il passe pour être extrêmement riche, et il est possible qu’il veuille t’offrir une situation digne de toi.

— J’irai le voir, ma mère, et je saurai ce qu’il me veut.