quité ! s’écria Sarcany. Mais il ne sera pas dit que je le laisserai se jeter à travers mon jeu sans y faire obstacle, et quand je devrais aller le chercher jusque dans son île Antékirtta, je saurai bien…
— Le mariage fait, répondit Namir, tu n’auras plus rien à craindre de lui ni de personne !
— Sans doute, Namir… et jusque-là…
— Jusque-là, nous serons sur nos gardes ! D’ailleurs, nous aurons toujours un avantage : ce sera de savoir où il est, sans qu’il puisse savoir où nous sommes ! Parlons maintenant de Carpena. Sarcany, qu’as-tu à redouter de cet homme ?
— Carpena sait quels ont été mes rapports avec Zirone ! Depuis plusieurs années, il était mêlé à diverses expéditions dans lesquelles j’avais la main, et il peut parler…
— D’accord, mais Carpena est maintenant au préside de Ceuta, condamné aux galères perpétuelles !
— Et c’est là ce qui m’inquiète, Namir !… Oui ! Carpena, pour améliorer sa situation, pour obtenir un adoucissement, peut faire des révélations ! Si nous savons qu’il a été déporté à Ceuta, d’autres le savent aussi, d’autres le connaissent personnellement, — ne fût-ce que ce Pescador qui l’a si habilement joué à Malte. Or, par cet homme, le doc-