Cette page a été validée par deux contributeurs.
Le regard de Michel Strogoff entra comme un poignard dans le cœur du Sibérien, mais la paupière du maître de poste ne se baissa pas.
« Tu te permets de me juger ! s’écria Michel Strogoff.
— Oui, répondit le Sibérien, car il est des choses qu’un simple marchand lui-même ne reçoit pas sans les rendre !
— Les coups de fouet ?
— Les coups de fouet, jeune homme ! Je suis d’âge et de force à te le dire ! »
Michel Strogoff s’approcha du maître de poste et lui posa ses deux puissantes mains sur les épaules.