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« Pour la patrie et pour le père ! » murmura-t-il. (Page 127.)

Le regard de Michel Strogoff entra comme un poignard dans le cœur du Sibérien, mais la paupière du maître de poste ne se baissa pas.

« Tu te permets de me juger ! s’écria Michel Strogoff.

— Oui, répondit le Sibérien, car il est des choses qu’un simple marchand lui-même ne reçoit pas sans les rendre !

— Les coups de fouet ?

— Les coups de fouet, jeune homme ! Je suis d’âge et de force à te le dire ! »

Michel Strogoff s’approcha du maître de poste et lui posa ses deux puissantes mains sur les épaules.