Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/176

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D’une main qui ne tremblait pas, il le visa. (Page 167)

tée des armes tartares, mais il sentait bien que son cheval faiblissait, et, à chaque instant, il craignait que, buttant contre quelque obstacle, il ne tombât pour ne plus se relever.

Le jour était assez clair alors, bien que le soleil ne se fût pas encore montré au-dessus de l’horizon.

À deux verstes au plus se développait une ligne pâle que bordaient quelques arbres assez espacés.

C’était l’Obi, qui coulait du sud-ouest au nord-est, presque au ras du sol, et dont la vallée n’était que la steppe elle-même.

Plusieurs fois, des coups de fusil furent tirés sur Michel Strogoff, mais sans