Hautesse, s’offrant d’ailleurs à obtenir une audience pour ces étrangers de distinction.
Les susdits étrangers de distinction reprirent ensuite le chemin de l’hôtel.
Pendant ce temps, dans une chambre du même hôtel, Ben-Omar et Nazim conféraient entre eux. Cette conférence, on le croira volontiers, était agrémentée des multiples bourrades et rudes propos de Saouk.
Le soi-disant clerc et le notaire étaient arrivés à Mascate. Bien. Mais ils ignoraient encore si Mascate était le terme du voyage. Maître Antifer ne devait-il pas aller au-delà ? C’était à cet imbécile d’Omar de le savoir, puisqu’il en avait le droit, et, à ce sujet, il n’était pas plus avancé que le faux Nazim.
« Voilà ce que c’est que d’avoir été bêtement malade pendant la traversée ! répétait Nazim. Est-ce que tu n’aurais pas mieux fait de te bien porter ? »
C’était aussi l’avis du notaire… comme pareillement de causer avec ce coquin de Français, de pénétrer ses secrets, d’apprendre où était déposé le trésor ?…
« Que Votre Excellence se calme, répondit Ben-Omar. Aujourd’hui même, je verrai mon-