pied marin… avec un peu d’habitude !… Quand on s’appelle Omar… »
Le notaire secoua la tête, après avoir épongé son front qui ruisselait de sueur froide. Puis, d’une voix lamentable :
« Et où comptez-vous embarquer, monsieur ?… dit-il, en s’adressant à Juhel.
— Ici même.
— Quand ?…
— Dès que notre embarcation sera parée.
— Et elle le sera ?…
— Ce soir peut-être, ou très certainement demain matin. Donc, tenez-vous prêt à partir avec votre clerc Nazim, s’il vous est indispensable.
— Je le serai… je le serai… répondit Ben-Omar.
— Et qu’Allah vous vienne en aide !… » ajouta le gabarier, qui avait pu donner libre cours à sa bonté naturelle en l’absence de maître Antifer.
Ben-Omar et Saouk n’avaient plus rien à apprendre, si ce n’est le gisement du fameux îlot. Mais, comme le jeune capitaine ne l’eût pas donné, ils se retirèrent.
Lorsque Juhel avait dit que l’embarcation