Page:Verne - Mistress Branican, Hetzel, 1891.djvu/435

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
400
mistress branican.

pée à la plume d’un colon australien :

« Tous les hommes que je rencontre sur mes pâturages, je les tue à coups de fusil, parce que ce sont des tueurs de bétail ; toutes les femmes, parce qu’elles mettent au monde des tueurs de bétail, et tous les enfants, parce qu’ils deviendraient des tueurs de bétail ! »

Le capitaine John fut attaqué par les indigènes. (Page 398.)

On comprend dès lors la haine que les Australiens ont vouée à leurs bourreaux, — haine conservée par voie d’atavisme. Il est rare