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Page:Verne - Onze jours de siège.djvu/24

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perçoit de sa méprise. Il se confond en excuses ; Léonie, en riant, remoule près de Maxime.)}}

Maxime, bas à Robert.

Décidément, je ne vais pas chez Horace. (Il sort avec Léonie.)

Robert

Bonsoir, Roquefeuille ! (Il parle à sa femme.) Ma chère Laurence, que je vais donc m’ennuyer loin de toi !… (Il l’embrasse ; Laurence le conduit près de la porte. — Roquefeuille, qui avait fait quelques pas, profite du moment où Laurence accompagne Robert, qui rentre chez lui, pour revenir et déposer sa canne sur le canapé, et sort en marchant sur la pointe des pieds.)


Scène XI

Léonie, seul.

Si mon mari s’ennuie au corps de garde, il y aura du moins sympathie entre nous.


Scène XII

Laurence, Roquefeuille.
Roquefeuille

Mais qu’est-ce que j’ai donc fait de ma canne ?

Laurence

La voilà !

Roquefeuille

Je le sais bien !

Laurence

Comment ?

Roquefeuille

Chut ! (Il écoute.) On n’imagine pas les services que cette canne m’a déjà rendus dans des circonstances analogues.

Laurence

Ah çà !… expliquez-moi…

Roquefeuille

Oui, je vais vous expliquer le fait le plus singulier, le plus incroyable, le plus incompréhensible… le plus…

Laurence

Vite, au fait ! M. de Sévigné !…

Roquefeuille

Il faut d’abord m’assurer que je ne me trompe pas moi-même. Permettez-moi donc quelques questions. Nous sommes seuls ?

{{Personnage|La