obert|c}}
De Tantale, soit ! Et que j’ai demandé à ma femme la cause de ce divorce anticipé…
Et elle t’a répondu qu’elle était souffrante ?
Qu’elle était souffrante… des nerfs !
et
Des nerfs.
Des nerfs !
Eh bien, la raison en vaut une autre !
La raison est pitoyable, mon cher. Jamais Laurence n’a eu les apparences d’une plus magnifique santé. Elle est fraîche comme à quinze ans, et jolie comme les amours !
Tu la vois à travers les lunettes d’un célibataire !
Voyons, soyons sérieux ! Te connais-tu quelques torts ? Ta femme est-elle fâchée contre toi ?
Mais non ! Et la preuve, c’est que, pendant le jour, elle est charmante, presque coquette avec moi ; mais à mesure que le soleil descend sur l’horizon…
Les belles de jour se ferment au coucher du soleil ! Et cela a commencé ?…
Le jour même de mon billet de garde, vous vous rappelez… cette curieuse découverte sur ma nationalité.
Parbleu ! voilà la raison ! N’en cherche pas d’autres ! Elle veut rompre toutes relations avec toi… depuis que tu es Anglais !
Oh ! oh ! oh ! Au moment du traité de commerce ? C’est invraisemblable !
Mon Dieu ! vous plaisantez, là !…
Sérieusement, je m’y perds !
Je n’ai donc plus qu’une ressource, c’est de m’adresser à toi, mon ami. Je veux qu’adroitement, et sans que Laurence s’en doute, tu puisses me dire si ma femme est malade, oui ou non.