Aller au contenu

Page:Verne - Premier et second carnets de poèmes, 1847.djvu/153

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Si j’ai dans vos bontés placé mon espérance,
C’est à cause de votre loi.

Avec bien grands désirs je l’attends ; je confie
En vos paroles tout mon cœur ;
Vos promesses, mon Dieu, nous rendront à la vie !
Ô mon âme, attends le Seigneur !

Et que, depuis le soir jusqu’au jour qui commence,
Israël inclinant ses pleurs
Lève ses tristes mains, porte son espérance
Vers Dieu qui calme les douleurs ;

Car le Seigneur est grand, et sa miséricorde.
Descendra pour nous racheter,
Et la grâce abondante qu’à nos cœurs il accorde,
Vers le ciel viendra nous hâter ;

Il soulage Israël de la profonde peine
Qui lui faisait verser ses pleurs.
Israël chantera, délivré de sa chaîne,
Un hymne au Seigneur des Seigneurs.