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Page:Verne - Premier et second carnets de poèmes, 1847.djvu/155

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Etait modeste et sage :
En faut-il davantage
Pour damoiseau parfait !

Si charmante bluette
Séduit ; ne sait pourquoi :
Il se retourne, arrête
Le pas du palefroy.
Damoiseau la regarde ;
Son cœur veut mettre en garde ;
Mais déjà ne le peut :
Quand amour nous enflamme
Alors, alors notre âme
Ne fait pas ce que veut.

Il repasse et repasse,
Et toujours en son cœur
Sent croître son ardeur ;
Enfin, il interpelle :
« Vous, gente demoiselle,
« Acceptez-vous amour ?
« Qu’à votre gentillesse