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Page:Verne - Premier et second carnets de poèmes, 1847.djvu/196

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Une juste accusation,
Qu'importe ! le cabinet règne !
En avant la corruption !

Mais pour apaiser la tempête,
Que le ministère entêté
N'ordonne-t-il la moindre enquête,
Pour mettre au jour la vérité ?
— Mais s'il craint qu'elle ne l'atteigne ,
Jusqu'en sa prostitution ;
Qu'importe ! le cabinet règne !
En avant la corruption !

Si la lumière ne se montre
Avant qu'il ne vienne à crouler,
Tombé, qu'un jour on le rencontre,
Nous lui montrerons à voler !
— Pourvu qu'on épargne l’enseigne
Jusques à sa démission,
Qu'importe ! le cabinet règne !
En avant la corruption !

Afin de prolonger sa vie,