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VII

La nuit, à cet instant, ou l’âme veille encore
Toute pensive, hélas ! du mal qui la dévore,
Au moment indécis, où maître du réveil
L’œil, pourtant, ne peux pas secouer le sommeil,
À l’heure ou de la nuit et du jour qu’il simule
Entre l’âme et le corps tombe le crépuscule,
Où le cœur se reporte aux voluptés du jour,
Alors il fait sur lui quelque triste retour,
Du mal qui dans la nuit brise sa conscience,
Il comprend la terreur, comprend la pénitence,
Car lorsque le sommeil, visage de la mort,
Approche, dans le cœur s’agite le remord.