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Oh ! je vous remercie !
Oh ! mon Dieu, qui pourrait me rendre à l’univers
Et me rendre à sa joie,
A tous ses paradis, ses anges, ses concerts !
Que mon âme s’y noie !
Mais non ! il faut pleurer, sans pitié souffrir,
Souffrir sans espérance !
Pour moi, sous ces arceaux où je devrai mourir,
L’éternité commence !
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Adieu, mon si beau lac, son ombrage enchanteur,
Et sa verte parure,
L’humidité suffit pour me ternir le cceur,
Me flétrir la figure !
Adieu, mon si bel arbre, et mon brillant soleil,
Et ses astres sans nombre,
Je n’aurai plus besoin de ton regard vermeil,
Il ne faut que de l’ombre !