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Page:Verne - Premier et second carnets de poèmes, 1847.djvu/236

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Qui calmant l'appétit de la concupiscence,
A vos femmes avez su borner vos désirs,
Ou seule à cette esclave acquise par la lance,
Ou par l'argent : pour vos plaisirs,
Allah !

Qui près de la citerne, au désert, sous l’arèque,
Sans jamais regarder vers un autre côté,
Vous êtes tournés vers la Kebla de La Mecque,
Priant avec humilité,
Allah !

Qui laissant aux méchants nommer de noms de femme,
Les anges, en trouvant l'autre monde incertain,
Avez foi dans sa vie, et jamais, chose infâme,
N'avez osé boire du vin,
Allah

Qui lorsque les méchants courent vers la Géhenne,
Où sans cesse ils mordront le revers de leur main,
Dans la foi du Seigneur, comme un énergumène,
Avez pris un autre chemin,
Allah!