Et il alla se placer devant l’appareil.
« Qui est là ?… demanda-t-il.
— Mistress Scorbitt.
— Et que me veut mistress Scorbitt ?
— Est-ce que cet horrible tonnerre n’est pas tombé sur Balistic-Cottage ?
— J’ai tout lieu de le croire !
— Ah ! grand Dieu !… La foudre…
— Rassurez-vous, mistress Scorbitt !
— Vous n’avez pas eu de mal, cher monsieur Maston ?
— Pas eu…
— Vous êtes bien certain de ne pas avoir été touché ?…
— Je ne suis touché que de votre amitié pour moi, crut devoir répondre galamment J.-T. Maston.
— Bonsoir, cher Maston !
— Bonsoir, chère mistress Scorbitt. »
Et il ajouta en retournant à sa place :
« Au diable soit-elle, cette excellente femme ! Si elle ne m’avait pas si maladroitement appelé au téléphone, je n’aurais pas couru le risque d’être foudroyé ! »
Cette fois, c’était bien fini. J.-T. Maston ne devait plus être dérangé au cours de sa be-