et le capitaine Nicholl — et très certainement aussi le nombreux personnel qu’ils avaient dû s’adjoindre — étaient occupés à leurs préparatifs, il serait encore temps d’aller à leur recherche, de retrouver leurs traces, de mettre fin aux affres, transes et épouvantes de l’humanité.
Mrs Evangélina Scorbitt eut donc accès dans la prison. Ce qu’elle désirait par-dessus tout, c’était revoir J.-T. Maston, arraché par des mains policières au bien-être de son cottage.
Mais c’était bien mal la connaître, l’énergique Evangélina, que de la croire esclave des faiblesses humaines ! Et, le 9 avril, si quelque oreille indiscrète se fût collée à la porte de la cellule, la première fois que Mrs Scorbitt y pénétra, voici ce que cette oreille aurait entendu — non sans quelque surprise :
« Enfin, cher Maston, je vous revois !
— Vous, mistress Scorbitt ?
— Oui, mon ami, après quatre semaines, quatre longues semaines de séparation…
— Exactement vingt-huit jours, cinq heures et quarante-cinq minutes, répondit J.-T. Maston, après avoir consulté sa montre.