cette célèbre association de Baltimore, peu s’en fallut qu’ils n’obligeassent le gouvernement fédéral à déclarer la guerre à l’ancien Monde.
Enfin, le dernier coup fut porté par une chanson française que l’illustre Paulus — il vivait encore à cette époque — mit à la mode. Cette machine courut les cafés-concerts du monde entier.
Voici quel était l’un des couplets les plus applaudis :
Pour modifier notre patraque,
Dont l’ancien axe se détraque,
Ils ont fait un canon qu’on braque,
Afin de mettre tout en vrac !
C’est bien pour vous flanquer le trac !
Ordre est donné pour qu’on les traque,
Ces trois imbéciles !… Mais… crac !
Le coup est parti… Rien ne craque !
Vive notre vieille patraque !
Enfin, saurait-on jamais à quoi était dû l’insuccès de cette entreprise ? Cet insuccès prouvait-il que l’opération était impossible à réaliser, que les forces dont disposent les hommes ne seront jamais suffisantes pour amener une modification dans le mouvement diurne de la Terre, que jamais les territoires du Pôle arctique