même temps que des strates qui indiquent l’existence d’une flore miocène, riche en peupliers, hêtres, viornes, noisetiers et conifères.
— Et, en 1881-1884, ajoutait le chroniqueur scientifique du New-York Witness, durant l’expédition du lieutenant Greely à la baie de lady Franklin, une couche de charbon n’a-t-elle pas été découverte par nos nationaux, à peu de distance du fort Conger, à la crique Watercourse ? Et le docteur Pavy n’a-t-il pas pu soutenir avec raison, que ces contrées ne sont point dépourvues de dépôts carbonifères, vraisemblablement destinés par la prévoyante nature à combattre un jour le froid de ces régions désolées ? »
On le comprend, lorsque des faits aussi probants étaient cités sous l’autorité des hardis découvreurs américains, les adversaires du président Barbicane ne savaient plus que répondre. Aussi les partisans du « pourquoi y en aurait-il, des gisements ? » commençaient à baisser pavillon devant les partisans du « pourquoi n’y en aurait-il pas ? » Oui ! Il y en avait — et probablement de très considérables. Le sol circumpolaire recélait des masses du précieux combustible, précisément enfoui