porta sur le chariot. En même temps, les derniers soins furent donnés aux deux buffles et à l’onagre en vue d’un départ dès l’aube.
Mme Zermatt faisait pitié, et ses lèvres ne s’entr’ouvraient que pour laisser échapper quelques mots :
« Mon fils… mon pauvre fils ! »
Tout à coup, vers huit heures, les chiens Turc et Braun commencèrent à montrer certains signes d’agitation. M. Wolston, qui les observait, fut très frappé en les voyant courir devant la galerie à travers l’enclos. Braun, surtout, ne pouvait tenir en place.
Deux minutes après, un aboiement lointain se fit assez distinctement entendre.
« C’est Falb !… » s’écria Ernest.
Falb… le chien de Jack !… Braun et Turc le reconnurent aussi, car ils lui répondirent à pleine voix.
M. et Mme Zermatt, Mme Wolston, Annah, tous s’élancèrent hors de la galerie…
Presque aussitôt, Jack apparaissait à la porte d’entrée et se précipitait dans les bras de sa mère.
« Oui… sauvé… s’écria-t-il, mais peut-être un grand danger nous menace-t-il !…
– Un danger ?… lequel ?… demanda M. Zermatt, en attirant son fils, en le serrant sur sa poitrine.
– Les sauvages… répondit Jack, des sauvages qui ont débarqué sur l’île ! »