dangers seraient exposés M. Zermatt et sa famille ?…
Toutes ces questions se posaient naturellement.
« Eh bien, déclara Fritz, il faut qu’elles soient résolues dans le plus bref délai…
— Oui… il le faut !… répéta Jenny, qui ne pouvait modérer son impatience.
— Je vais m’embarquer dans le kaïak, ajouta Fritz, et, puisque l’état de la mer le permet, je doublerai sans difficulté le cap à l’est…
— Soit, répondit M. Zermatt, car nous ne pouvons rester dans l’indécision… Toutefois, avant d’accoster ce navire, il est nécessaire d’être fixé… Fritz, je m’embarque avec toi… »
Jack intervint.
« Père, dit-il, en marchant à la pagaie, j’en ai l’habitude, — rien que pour atteindre le cap ou mettra plus de deux heures, et, au delà, la distance peut être longue encore jusqu’au mouillage du navire !… C’est à moi d’accompagner Fritz…
— Cela vaudra mieux, » ajouta ce dernier.
M. Zermatt hésitait. Il lui semblait indispensable de prendre part à cette opération qui devait être conduite avec une extrême prudence.
« Oui !… que Fritz et Jack partent… intervint Mme Zermatt. Nous pouvons nous en rapporter à eux. »
M. Zermatt se rendit, et les plus instantes