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seconde patrie.


Le capitaine Gould, Fritz et François se promenaient alors au pied de la falaise.

Bob n’était pas avec eux.

Le bosseman, en se faisant un porte-voix de sa main, cria à plusieurs reprises : « Bob… Bob ! »

L’enfant restait invisible.

James rejoignit le capitaine et les deux frères.

« Vous n’avez pas vu Bob ?… questionna-t-il d’un ton d’extrême inquiétude.

– Non, répondit François.

– Je l’ai aperçu il y a une demi-heure, déclara Fritz, et il jouait avec l’albatros… »

Et tous de se mettre à l’appeler en se tournant dans tous les sens.

Ce fut inutile.

Aussitôt Fritz et James se dirigèrent vers le promontoire, dont ils gravirent les premières roches, et promenèrent leurs regards sur toute l’étendue de la crique.

Personne, ni l’enfant, ni l’oiseau.

Tous deux rejoignirent leurs compagnons près de Jenny, de Doll et de Mme Wolston, pâle d’inquiétude.

« Mais l’avez-vous cherché dans la grotte ?… » demanda le capitaine Gould.

Bob, en effet, pouvait y être rentré. Comment n’en était-il pas sorti depuis qu’on l’appelait ?…

Fritz ne fit qu’un bond vers la grotte, en visita tous les coins et reparut sans ramener l’enfant.