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seconde patrie.


– Mais par où auraient-ils pu s’introduire tous deux ?… demanda le capitaine.

– Ça… nous le saurons ! » répliqua John Block.

François, Jenny, Doll furent aussitôt mis au courant. James et sa femme reprirent un peu d’espoir.

« Il est là… il est là !… » répétait Suzan.

John Block avait allumé une des grosses chandelles. Que l’albatros fût derrière cette paroi, on ne pouvait le mettre en doute, puisque son cri continuait de se faire entendre.

Toutefois, avant de rechercher s’il ne s’était pas glissé par quelque issue extérieure, il convenait de bien constater que la paroi du fond ne présentait pas un orifice.

La chandelle à la main, le bosseman vint examiner l’état de cette paroi.

John Block n’observa à sa surface que quelques fissures trop étroites pour que l’albatros et, à plus forte raison, Bob eussent pu y passer. Il est vrai, à sa partie inférieure, un trou d’un diamètre de vingt à vingt-cinq pouces était creusé dans le sol, et, par conséquent, assez large pour avoir livré passage à l’oiseau et à l’enfant.

Cependant, le cri de l’albatros ayant cessé, tous eurent cette appréhension que le capitaine Gould, le bosseman, Fritz avaient dû faire erreur.

Jenny prit alors la place de John Block et,