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TEMPÊTE


Negoro, toujours silencieux… (Page 98.)

qu’il serait probablement obligé de caler ce mât, et peut-être même de le dépasser, il dégréa les deux vergues et les envoya sur le pont. On comprend, en effet, que lorsque le vent devient trop fort, il faut non-seulement diminuer la voilure, mais aussi la mâture. C’est un grand soulagement pour le navire, qui, moins chargé dans le haut, n’est plus aussi fatigué par les coups de roulis et de tangage.

Ce premier travail accompli, — et il demanda deux heures, — Dick Sand et ses compagnons s’occupèrent de réduire la surface du hunier en prenant deux ris. Le Pilgrim ne portait pas, comme la plupart des bâtiments modernes, un hunier double, ce qui facilite la manœuvre. Il fallut donc opérer comme