Page:Verne - Un capitaine de quinze ans, Hetzel, 1878.djvu/219

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
209
EN MARCHE


La petite troupe n’avait pas fait cinquante pas. (Page 212.)

rivière dont on redescendrait plus tard le cours, l’offrait seul. En même temps, on avait moins à redouter les attaques des fauves, qui, par une heureuse chance, s’étaient tenus jusqu’ici à bonne distance. Une agression même des indigènes, dans ces circonstances, présentait aussi moins de gravité. Dick Sand et ses compagnons, une fois embarqués sur un solide radeau, bien armés, se trouveraient dans de meilleures conditions pour se défendre. Le tout était de trouver le cours d’eau.

Il faut ajouter aussi, étant donné l’état actuel de Mrs Weldon et de son petit Jack, que ce mode de transport convenait mieux. Les bras ne manquaient certainement pas pour porter l’enfant malade. À défaut du cheval d’Harris, on