En même temps qu’Alvez apparaissait son ami Coïmbra, fils du major Coïmbra, de Bihé, et, au dire du lieutenant Cameron, le plus grand chenapan de la province, un être crasseux, débraillé, les yeux éraillés, la chevelure rude et crépue, la face jaune, vêtu d’une chemise en loques et d’une jupe d’herbes. On eût dit une horrible vieille sous son chapeau de paille tout dépenaillé. Ce Coïmbra était le confident, l’âme damnée d’Alvez, un organisateur de razzias, bien digne de commander les bandits du traitant.
Quant à celui-ci, peut-être était-il d’aspect un peu moins sordide que son acolyte sous ses habits de vieux turc au lendemain d’un carnaval ; toutefois il ne donnait pas une haute idée de ces chefs de factorerie qui font la traite en grand.