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Page:Verne - Un capitaine de quinze ans, Hetzel, 1878.djvu/307

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UN ENTERREMENT ROYAL


« Misérable ! » s’écria le Portugais. (Page 298.)

— Je suis prêt à paraître devant le Juge suprême, répondit froidement Dick Sand, et la mort ne me fera pas peur !

— C’est ce que nous verrons ! hurla Negoro. Tu comptes peut-être sur un secours quelconque ! Un secours à Kazonndé, où Alvez et moi sommes tout-puissants, tu es fou ! Tu te dis peut-être que tes compagnons sont encore là, ce vieux Tom et les autres ! Détrompe-toi ! Il y a longtemps qu’ils sont vendus et partis pour Zanzibar, trop heureux s’ils ne crèvent pas en route !

— Dieu a mille moyens de rendre sa justice, répliqua Dick Sand. Le moindre instrument peut lui suffire. Hercule est libre.

— Hercule ! s’écria Negoro en frappant la terre du pied, il y a longtemps qu’il