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Page:Verne - Un capitaine de quinze ans, Hetzel, 1878.djvu/354

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UN CAPITAINE DE QUINZE ANS


« Mrs Weldon et son petit Jack que je vous présente. » (Page 342.)

pu briser le poteau auquel était lié notre capitaine, et, au milieu de la nuit, l’entraîner sur cette poutre où je l’ai recueilli à demi mort ? D’ailleurs, était-il donc si difficile, dans ces ténèbres, de se glisser parmi les victimes qui tapissaient la fosse, d’attendre la rupture du barrage, de filer entre deux eaux, et, avec un peu de vigueur, d’arracher en un tour de main et notre capitaine et le poteau auquel ces coquins l’avaient lié ! Il n’y avait là rien de bien extraordinaire ! Le premier venu en eût fait tout autant. Tenez, monsieur Bénédict lui-même, ou Dingo ! Au fait, pourquoi ne serait-ce pas Dingo ?… »

Un jappement se fit entendre, et Jack, prenant la grosse tête du chien, lui donna de bonnes petites tapes d’amitié. Puis :