Page:Verne - Un neveu d’Amérique, ou Les deux Frontignac, 1873.djvu/73

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Frontignac.

Pour moi, je le sais bien !

Marcandier.

Pour vous ! Vous aimez rire ! Vous n’avez pas déjà si bonne mine, mon cher Monsieur.

Frontignac.

Comment !

Marcandier.

D’un jour à l’autre, je puis bien avoir l’espoir.

Frontignac.

Voulez-vous bien vous taire ! Si vous croyez que c’est réjouissant ce que vous me dites là.

Marcandier.

Enfin, il est certain que notre contrat a dix ans de date, et qu’en conséquence vous avez dix ans de plus que le jour où vous l’avez signé.

Frontignac.

Alors, vous refusez ?

Marcandier.

Je n’ai pas dit cela. (À part.) Il a absolument besoin. (Haut.) Seulement, il est juste de faire subir au prix une certaine diminution.

Frontignac.

Quelle diminution ?

Marcandier.

Deux cents, au lieu de trois cents ; cela vous convient-il ?

Frontignac.

Deux cents, soit !