Page:Verne - Un neveu d’Amérique, ou Les deux Frontignac, 1873.djvu/89

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Frontignac, le contemplant.

Oh ! la jeunesse ! la jeunesse ! que c’est beau ! Et contente à si peu de frais ! On n’a jamais rien inventé, on n’inventera jamais rien de mieux.

Savinien.

Oh ! mon oncle ! Si moi-même ?…

Frontignac.

Parfaitement. Écris, Savinien, et sois chaud, sois éloquent.

Savinien, après avoir écrit.

C’est fait.

Frontignac.

Tu lui as dit : je vous aime ?

Savinien.

Trois fois.

Frontignac.

Très-bien ! Et que son oncle est un tyran !

Savinien.

Tout le temps.

Frontignac.

Très-bien. (Il attache la lettre au peloton et fredonne.)

Dans une cour obscure…
Savinien.

Que chantez-vous là ?