Ah ! mais…
Du calme ! du calme ! mon cher monsieur !
Si vous croyez que c’est agréable. Je donne une fête, je me ruine en bougies, en punch, en glaces et en instruments à vent, et personne ne me salue, personne ne fait attention à moi. Bien plus, on me rudoie, on m’injurie, on me bouscule… Ah ! si l’on m’y reprend… J’étouffe… (Entre un domestique avec un plateau chargé de glaces.) Ah ! des rafraîchissements.
Pardon, monsieur, les dames d’abord. (Les invités se précipitent sur le plateau, qui est dévalisé en un instant.) Messieurs, messieurs…
Oh !
Excellente !
Je n’ai encore pu attraper qu’un verre d’orgeat… sur mon habit…
Comme c’est ordonné… Quel gâchis !
Allez ! pour ce que ça vaut ! Sapristi ! Qu’est-ce qu’on a donc mis là-dedans ?
Monsieur !
Du calme ! que diable ! Vous donnez un bal, ça vous ennuie,