Page:Verne - Un neveu d’Amérique, ou Les deux Frontignac, 1873.djvu/91

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Savinien.

Hein !

Frontignac.

« Mais on n’attrape pas un vieux renard comme ton ami… Carbonnel. » Ah ! le vieux gueux ! Pincés, mon pauvre Savinien. Que veux-tu ! nous sommes pincés. (Flairant le billet et faisant la grimace.) Ce que c’est que l’illusion ! Ça sent le tabac.

Savinien.

Que faire ?

Frontignac.

Ma foi, je t’avoue que mon sac est vide.

Savinien.

Alors, en avant les grands moyens.

Frontignac.

Quels grands moyens ?

Savinien, à lui-même.

Il n’y a que cette ressource, tant pis !

Frontignac.

Quelle ressource ?

Voix de Carbonnel, au dehors.

Où est-il, ce vieux farceur ?

Frontignac.

Carbonnel.

Savinien.

Plus d’hésitations, occupez-le seulement un instant, mais occupez-le ferme ! (Il sort de côté comme un fou.)