Page:Verne - Un neveu d’Amérique, ou Les deux Frontignac, 1873.djvu/94

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Frontignac.

Oui !

Carbonnel.

Quand ?

Frontignac.

À mon décès !

Carbonnel.

Passons !

Frontignac.

Jusqu’à présent les conditions me semblent assez douces.

Carbonnel.

Frontignac !

Frontignac.

Mon bon Carbonnel.

Carbonnel.

Connais-tu les assurances sur la vie ?

Frontignac.

De réputation, ça doit faire mourir jeune.

Carbonnel.

Au contraire ! Ça fait vivre très-vieux. Écoute-moi donc. Je l’ai dit et je te répète que Madeleine ayant peu de fortune, il est de toute nécessité que ton neveu ait, sinon un capital acquis, du moins des espérances.

Frontignac.

Des espérances ! Tu ne pourrais pas de servir d’un terme plus riant !

Carbonnel.

Eh bien, l’assurance en cas de mort te donne le moyen de remplir la condition. Suis mon raisonnement.