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Page:Verne - Un neveu d’Amérique, ou Les deux Frontignac, 1873.djvu/96

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Frontignac, hésitant.

Es-tu assuré, toi ?

Carbonnel.

Parbleu !

Frontignac.

Mais alors, pourquoi donc ne suis-je pas assuré, moi aussi ?

Carbonnel.

Parce que tu n’es qu’une oie !

Frontignac, susceptible.

Carbonnel !

Carbonnel.

Mettons un égoïste.

Frontignac.

À la bonne heure !

Carbonnel.

Ça te va-t-il ?

Frontignac.

Parfaitement.

Carbonnel.

Alors, je vais faire venir le médecin.

Frontignac.

Un médecin, déjà ? Quel médecin ?

Carbonnel.

Le médecin de la Compagnie, le docteur Imbert, un charmant homme qui vient prendre amicalement de vos nouvelles, vous ausculte.

Frontignac, défiant.

Il vous ausculte ?