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Page:Verne - Un neveu d’Amérique, ou Les deux Frontignac, 1873.djvu/98

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Carbonnel.

Allons donc ! Est-ce que cela te regarde, un gaillard comme toi ? D’ailleurs, je t’ai dit, mon cher, que c’était indispensable et même…

Frontignac.

Achève ! Seraient-ils deux maintenant ?

Carbonnel.

Non ! un seul suffit ; mais pensant bien d’avance que tu accepterais mon moyen, j’ai prié le docteur Imbert de passer chez toi.

Frontignac.

Il va venir ici ?

Carbonnel, regardant sa montre.

Dans quelques minutes.

Frontignac.

Sapristi ! tu ne pouvais pas me prévenir plus tôt ? Et ma toilette ?

Carbonnel.

Ta toilette ! Tu es d’une élégance… On dirait que tu vas à un enterrement !

Frontignac, lui serrant le bras avec violence.

Carbonnel !

Carbonnel.

Non ! non ! une noce.

Frontignac, très-ému.

Oh ne plaisante pas ainsi, Carbonnel ; je dois être d’une pâleur… Un médecin ! un médecin ! (On entend sonner.)