Page:Verne - Voyage au centre de la Terre.djvu/185

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Les cheveux de Hans sont hérissés d’aigrettes lumineuses.

Ici mes notes de voyage devinrent très-incomplètes. Je n’ai plus retrouvé que quelques observations fugitives, prises machinalement pour ainsi dire. Mais, dans leur brièveté, dans leur obscurité même, elles sont empreintes de l’émotion qui me dominait, et mieux que ma mémoire elles me donnent le sentiment de notre situation.

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Dimanche 23 août. — Où sommes-nous ? Emportés avec une incommensurable rapidité.

La nuit a été épouvantable. L’orage ne se calme pas. Nous vivons dans un