Page:Verne - Voyage au centre de la Terre.djvu/45

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Je trouvai mon oncle criant et s’agitant.

« Graüben ! » lui criai-je de loin.

La jeune fille s’arrêta, un peu troublée, j’imagine, de s’entendre appeler ainsi sur une grande route. En dix pas je fus près d’elle.

« Axel ! fit-elle surprise. Ah ! tu es venu à ma rencontre ! C’est bien, cela, monsieur. »

Mais, me regardant, Graüben ne put se méprendre à mon air inquiet, bouleversé.

— Qu’as-tu donc ? dit-elle en me tendant la main.

— Ce que j’ai, Graüben ! » m’écriai-je.

En deux secondes et en trois phrases ma jolie Virlandaise était au courant de