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Page:Verneau - À propos de l’Atlantide, paru dans les Bulletins de la Société d’Anthropologie de Paris, 1898.djvu/7

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plateau, bien mieux dessiné que le banc méridional, qui part de l’espace compris entre la Grande-Bretagne et la Scandinavie, pour atteindre sans interruption le Groenland d’un côté, le Labrador de l’autre. Là, pas de grands fonds entre le banc sous-marin et les continents actuels ; partout, au contraire, de faibles profondeurs qui paraissent bien indiquer l’emplacement de l’ancienne communication entre les Deux-Mondes.

À quelque point de vue que nous nous placions, nous nous trouvons donc toujours ramenés vers le nord lorsque nous recherchons l’Atlantide, non pas celle de Platon que presque tous les savants regardent comme un mythe, mais bien celle que les données de la science obligent à admettre. C’est ce que vous a exposé M. G. de Mortillet, dans la communication qu’il vous a faite il y a quelques mois ; c’est ce que me semblent démontrer les faits sur lesquels je me suis permis d’appeler un instant votre attention.


Discussion.


M. G. de Mortillet dit qu’il regrette de n’avoir pas cité le travail de M. Verneau et ajoute quelques détails à sa précédente communication.

M. Hervé dit qu’à son cours, il y a quatre ans, il a nié la communication par les Canaries.