r.ES VARIKTI* n|- RYTHMF.
'j" Rythaie composé complexe.
Nous obtiendrons des variations infinies si nous introduisons la com- plexité dans les unités simples du rythme composé, si nous remplaçons dans les cercles la couleur unie par des teintes insensiblement dégradées ou par des dessins multicolores et divers, si aux sons uniques nous sub- stituons des syllabes d'intensité décroissante et diverse. Ainsi, l'exemple suivant combine les formes k, n et o :
M
- î^:
- — - — • — V — w-
Tliy smile hath clieered my way...(l)
Le rythme est surcomposé — doublement ou triplement composé — quand les unités composées de premier ordre sont régulièrement réunies deux à deux ou trois à trois par quelque phénomène optique ou acoustique, tel qu'un renforcement d'intensité à intervalles égaux :
(-^)
w i^
îf
^
Jack got, and home did trot, As fast as he could ca - per. (3)
CO E^
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A - i'. - lît ;io'7 - ffâ [tôt
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La brise est douce et par - f u - mé - o , L'oi-seau s'en -dort sous la ra - mé - e . (5)
'O jiC - ■'».; o). - So; <ij |aÔ - vt - [/■); \'t ^po - ToT; • (6)
La complexité augmente encore quand l'unité simple, tout en occupant
(i) « Throufjh Grief and throwjh Daiujer », paroles de JMoore (mesure à 3/8). V. The Sonr/ Hol;. par John HuUah, Golden Treasury Séries, Londres, 1892, p. 3o2.
(2) ^ indique une intensité plus grande que > . Cette notation ne représente naturellement que le rythme fondamental, sans tenir compte des nuances que peut y apporter l'expression. La noire pointée, qui vaut une noire et une croche, réunit sur ime même syllabe les deux imili's simples inégales.
('6) Jack and Jill, v. Mothcr Goose's Nursery Bhymes, Londres, a8f)i , p. ifjf).
(^) Hymne à la Muse, v. Jan, Musici Sriplores Graeci, Supplcmenlum, Leipzig, i8(j(j, p. \'i.
(5) fjounod, Mireille, « Chanson de ^Ligali » (mesure surcomposée 9/8-1-6/8).
(6) Euripide, Ores/e, V. 34o (Didot), v. Jan, l. c., p. 7. Le manuscrit n'indique que ?; et C- (la notation de oj; semble bien prouver que le point suscril indique l'ictus le plus fort).
