Aller au contenu

Page:Veuillot - L’Imposture des Naundorff, 1885.djvu/167

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

premier dans ce genre de composition, il faut qu’il travaille bien, car, tout supérieur qu’il soit à M. l’abbé Dupuy, il a, lui aussi, son maître. Ce maître est un certain J. de Hoste, chantre au lutrin de La Bassée, département du Nord. Ce J. de Hoste m’a écrit la lettre suivante :

« La Bassée, le 13 mars.

  « Monsieur Pierre Veuillot, employé,

 « À la bonne heure, mentez et mentez toujours, car il en restera quelque chose. Voltaire l’a dit, du reste.
 « Les preuves que vous donnez dans votre journal contre la Survivance du Roy-martyr ont été réfutées victorieusement, depuis longtemps, par le temps... et par la Légitimité de Toulouse.
 « Vous ne débitez et ne bavez que des mensonges.
 « Vous n’êtes donc qu’un vulgaire lâche et menteur.
 « Vous n’êtes qu’un ignoble Pierrot !
 « Si vous n’étiez pas payé pour jeter votre bave sur la plus noble des causes, vous ne le feriez pas ; d’où on doit conclure que vous n’êtes qu’un simple perroquet, un homme vendu !...
 « Veuillez, monsieur, agréer mes salutations.


« J. de Hoste. »