de l’étendue de l’entreprise et de l’insuffisance de mes matériaux.
Certes je possède ou je connais beaucoup de textes de Montesquieu ; mais certains catalogues en mentionnent que je n’ai pas vus, et malgré le nombre de livres ou de manuscrits spéciaux à mon sujet qui ont passé ou sont restés sous mes yeux, quelques-uns m’ont encore échappé.
Voici toutefois la partie bibliographique de mon travail.
Je supplie le public savant de vouloir bien m’indiquer les ouvrages qui manquent à cette liste, car elle ne sera complète que s’il y met la main lui-même.
Ce fascicule devrait sans doute se terminer par la liste des divers éloges, critiques, monographies, bibliographies et autres livres à consulter sur Montesquieu et ses ouvrages. Les amateurs qui suivent la même carrière que moi comprendront par quel sentiment je n’ouvre pas encore mon portefeuille ; je répondrai aux lecteurs ordinaires par un mot de Montesquieu lui-même : « Qui pourrait tout dire sans un mortel ennui ? »