coloré, un groupement plus logique des traits, deux adjectifs accouplés à la façon d’André Chénier, c’en est assez
pour que la description soit en partie renouvelée et pour
que parfois un véritable décor soit suscité autour du personnage.
Charmante Bombyca, tes pieds sont blancs comme des osselets.
Sur le sable marin où sèchent les filets,
Elle bondit pareille aux glauques Néréides,
Et ses pieds sont luisants comme des osselets.
Non loin de là, un vieux pêcheur traîne à la hâte, sur une roche escarpée, un filet qu’il se prépare à jeter à la mer.
Sur ce roc, où le pied parmi les algues glisse,
Traînant un long filet sur la mer glauque et lisse,
Un pêcheur vient en hâte ; et, bien que vieux et lent,
Ses muscles sont gonflés d’un effort violent.
Dans la Symphonie, l’épigramme de Théocrite (à supposer qu’elle soit bien de lui) s’est enrichie d’un paysage tout entier qui en a plus que doublé la valeur :
Veux-tu, au nom des Muses, me jouer sur la double flûte, un de ces airs que j’aime ? Moi je prendrai un pectis, et j’en ferai