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II

Un métier lucratif. — Les embaumeuses américaines. — Nouvelle industrie ouverte à l’activité féminine. — La joie des familles.

On sait qu’il existe, à l’heure présente, un assez grand nombre d’embaumeuses et d’entrepreneuses de pompes funèbres aux États-Unis, car, plus libéraux que nous, les Yankees n’ont pas voulu réserver le monopole exclusif de ce joli métier aux seules Conseils de fabriques catholiques et cette industrie est absolument libre de l’autre côté de l’Atlantique, même pour les Portugais, qui d’ordinaire, recherchent des occupations plus folâtres.

Mais enfin tous les goûts sont dans la nature et à ce propos, je trouve dans les journaux de pompes funèbres qui n’ont rien à voir avec le corps des pompiers, la curieuse information suivante :

« Une aimable praticienne, Mme Myrtle Hamon, diplômée du collège d’embaumement de Massachusetts, annonce au public d’Ottawa, par la voie des journaux, qu’elle se charge des funérailles et de l’embaumement des corps à des prix raisonnables.

« Une autre embaumeuse, qui a fait des études spéciales à Paris, à Berlin et à New-York, s’est établie