ment d’une révolution dans le système de télégraphie du globe ».
Je n’y apporte aucune prétention d’auteur ni aucune jalousie d’inventeur, je vous prie bien de le croire, mais lorsque j’ai terminé la lecture de ce filet, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire de pitié.
Les pauvres gens ! Ils en sont encore à soixante-deux kilomètres de distance, tandis qu’il y a belle lurette que je n’en suis même plus à la télégraphie inter-planétaire, mais bien à la télégraphie interastrale entre les 30 millions de mondes catalogués par Janssen et les 80 millions d’autres mondes qui, étant trop éloignés, n’ont pas pu encore être relevés par la photographie, soit parce que leur lumière ne nous est pas encore parvenue, soit pour tout autre cause.
Du jour où, grâce à ma connaissance approfondie du fluide électrique, comme unique agent de l’univers, sous sa triple forme de fluide invisible, de lumière et de chaleur, j’ai pu entrer en rapports suivis, avec les habitants de la planète Mars, comme je l’ai indiqué ici même, en recourant au feu, c’est-à dire à l’électricité visible et à la photographie, c’est-à-dire à la lumière où électricité invisible, pour moi le problème a été résolu dans mon esprit.
Il ne s’agissait plus que de trouver l’application matérielle et avec de la patience, de la ténacité et, l’avoûrai-je ? après beaucoup de tâtonnements, je suis arrivé enfin à résoudre victorieusement le problème.
Ce qu’il s’agissait avant tout de savoir, c’était si